Comme convenu T1 (Laurel) – Auto-édition – 27€

Comme convenu
Parution : 04/2016

Résumé
Le rêve : partir en Californie pour faire un boulot que l’on aime et avec plein de promesses pour l’avenir. Mais un rêve se termine dès que l’on se réveille et certains réveils sonnent comme des gueules de bois. C’est le cas de l’aventure américaine de la dessinatrice Laurel où elle utilise toutes ses économies pour s’installer vers San Francisco avec sa fille et son compagnon dans le lancement d’une start-up de jeux vidéo. Tout ne se passe pas comme convenu… La famille doit partager une collocation avec des stagiaires de l’entreprise, doit constamment se serrer la ceinture et faire de nombreux sacrifices tandis que les associés vivent très bien. Les associés se sont taillés la plus part du gâteau et se montrent en plus imbuvables.

Notre avis
Quand le rêve tourne au cauchemar… La seule véritable success story de cet ouvrage a été sa campagne de financement, un record (son interview) amplement mérité. Laurel a consacré énormément de temps et d’énergie (bénévole !) à maintenir un lien constant avec son lectorat et le résultat paye enfin. En plus, le bouquin est bon : une fois commencé, il est impossible de le lâcher, on souhaite connaître le dénouement de cette histoire… qui continue encore et qui pourrait faire l’objet d’un second tome. Un nouveau record en vue ?

En deux mots
Le lancement d’une start-up aux Etats-Unis : un discours bien éloigné des classiques accroches « Deux geeks développent un jeu en trois jours et deviennent millionnaires ».

Anthony Roux

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