Ténèbres T1 (Bec, Iko, Digikore Studios) – Soleil – 13,50€

Ténèbres T1 (Bec, Iko, Digikore Studios) – Soleil – 13,50€

20 septembre 2009 Anton 0

Parution : 08/2009
Le roi Kirgräd règne sur les Terres de Feu. Ce qu’il reste de son empire n’est plus que cendres depuis que, 100 ans avant, le ciel a craché le feu, faisant apparaître une multitude de créatures maléfiques. Des dragons qui ont fait leurs ces terres et empêchent quiconque d’approcher le château royal. Une prophétie annonce la venue, une fois par siècle, d’un héros qui rendra la prospérité et l’espoir. Le premier n’est jamais revenu de sa quête. Le second viendra-t-il ? Est-il seulement né et accomplira-t-il sa destinée ? Dans un petit village éloigné, les parents adoptifs de Ioen voit leur enfant accomplir des miracles. Chasseur émérite, il ne craint pas le feu. Mais un héros s’est déjà déclaré. Qui sera le sauveur ?
Avec Ténèbres, Christophe Bec réalise un rêve d’enfant en écrivant l’histoire qu’il aurait aimé lire à l’époque. Scénariste de séries d’anticipation géniales (Carthago, Prométhée), il s’essaie pour la première fois à l’heroic fantasy. Pour être honnête, il ne faut pas s’attendre à autant d’originalité ici, l’auteur reprenant beaucoup de codes propres au genre qui ont pu être déjà vus dans d’autres BD ou au cinéma. Apporter de la nouveauté dans un domaine aussi exploité est devenu quasiment impossible, c’est pour cela que l’intérêt de la série peut donc résider dans le visuel. Iko, dessinateur italien, en profite donc pour faire étalage de son talent. Là aussi, on peut retrouver des éléments déjà vus, mais le détail et la précision de son trait, les couleurs classiques mais efficaces, rendent cette BD agréable. Dommage toutefois que Ioen soit si peu expressif…
Une série qui ne fera pas oublier les autres productions de son auteur, mais qui signe sa première incursion dans le genre.
Arnaud Gueury

Retrouvez l’interview de Christophe Bec ici !

Nouvelle page 1

8.1 Bouton Commandez 100-30

Cliquez sur « En savoir plus » pour découvrir les premières pages de l’album