PXP (Yoshizumi) – Glénat – 7,20€


Parution : 06/2010

Résumé
PxP est un manga one shot dans la catégorie Shôjo. Il est signé de l’autrice Wataru Yoshizumi. Prépublié au Japon en 2006 par Shueisha inc. qu’on ne le présente plus. Glénat, l’éditeur français spécialisé dans le shôjo (manga pour fille), le traduit en 2010. C’est pourquoi une critique sur cette licence que l’on ne parle pas assez, mérite toute notre attention.
Ruri Himeno est la vice-présidente du conseil des élèves. Le sujet de la réunion, porte sur « P », un mystérieux voleur qui dérobe essentiellement de vieux objets. Mais ils ne savent pas que « P » veut dire Princesse et que c’est une fille ; et qu’elle se trouve devant eux sans le savoir. Elle est aidée d’un étudiant du nom de Yûma, au QI impressionnant qu’il l’assiste « par amusement » et la soutient dans sa démarche…
Est-ce que le secret de « P » sera dévoilé en plein jour ?
Ruri Himeno est vice-présidente. Étudiante le jour, voleuse la nuit. Elle dérobe contre un peu d’argent, des objets sans valeur à ses yeux, contrairement aux clients pour qui ces objets ont une signification particulière. Elle donne rendez-vous à ceux qui lui demandent son aide, à visage découvert. Comme elle est bonne élève et en sport, son agilité lui est d’un grand secours. Dans toutes ces missions, on remarque qu’elle ne passe jamais par la porte d’entrée, mais derrière le lycée. Une fois sa tâche accomplie, elle restitue son méfait en question aux clients.
Mais une des camarades de classe va percer son secret. Il s’agit de Mitsumi Ichinomi, la directrice du club de journalisme. Elle est très intelligente et a vite découvert le poteau rose. Espionnant Ruri en douce, elle jure de ne rien dévoiler sur son identité. En revanche, Mutsumi lui demande la faveur de faire l’interview de « P ». Ruri accepte. Elles ont un point commun : un amour non partagé. Désormais elle apporte sa collaboration à Yûma et Ruri. Un trio fort et qui a du charme.

Notre avis
Wataru Yoshizumi nous pond un one shot de toute beauté. Le design est épuré, l’expression des visages des personnages est l’un des points forts, à la traduction légère et non excessive.
Glénat choisi un papier fin, d’excellentes qualités. On voit l’expérience chez cet éditeur. Glénat a souvent travaillé à l’époque avec l’autrice. Du jour au lendemain, Glénat cessa de travailler avec Wataru Yoshizumi. Un arrêt brutal de l’éditeur, au détriment des lecteurs assidus. Vous pouvez avoir dans votre mangathèque, toute la collection de Wataru Yoshizumi, vous aurez de quoi faire déjà. Au-delà, nous avons d’autres mangaka, tout aussi talentueux, pour notre plus grand plaisir. Offrant une palette inépuisable de subtilité. Ne boudons pas, aller de l’avant et ne pas regarder derrière. Ce qui est acquis est acquis. C’est quand même un bonheur que le shôjo a encore de beaux jours devant lui. Et c’est ce qui est le plus important avant tout.
Dans ce volume unique, une surprise ; une autre histoire de cette mangaka d’une cinquantaine de pages de Baby It’s You. Elle ravira les lecteurs assidus ; rien à redire sur le scénario, où on est loin des clichés à l’eau de rose. Un synopsis conçu visant avant tout un public majoritairement féminin. Ses œuvres sont publiées sur le Net. Avec un petit peu d’effort, vous trouverez chaussure à vos pieds. Il n’est donc pas étonnant que les personnages principaux se ressemblent et aient le même caractère, ce qui leur manque pour se distinguer des autres. Peut-être le seul bémol qu’on peut lui reprocher. Mais quand on est fans jusqu’au bout des doigts, cela ne gênera pas.

En deux mots
On en redemande !

DD69

Lien vers la page des éditions Glénat de : PXP

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