Porn’Pop, du sexe et des cases chez Glénat

Du cul, du cul, du cul !

Voilà, maintenant que tout le monde est attentif, il est temps d’annoncer le lancement de la nouvelle collection des éditions Glénat : Porn’Pop.

Le nom est assez évocateur, la collection parlera de sexe… Mais, à la différence d’autres productions BD, elle vise un lectorat qui ne sera pas exclusivement masculin et qui lira également les textes.

A la tête de cette collection, Céline Tran, qui, après avoir travaillé dans le secteur du X sous le pseudonyme de Katsuni, s’est lancée dans la scénarisation de BD (Doggybags chez Ankama).
Cette nouvelle collection, comme elle le dit elle-même, vient d’une « envie de parler de sexualité, pleinement, dans toute sa diversité : ses joies, ses « vices », sa complexité. Créer une collection, c’est aussi assumer le désir de mettre le sexe à l’honneur et affirmer qu’il peut être explicite sans être honteux. ».

Parmi les deux premiers albums, l’un, réalisé par Bastien Vivès, risque de faire couler beaucoup d’encre ; Petit Paul, dont nous vous livrons le résumé :
« La nature l’a gâté… Mais elle ne lui fait pas de cadeau. Petit Paul vit à la campagne avec son père et sa sœur Magalie. Et il est ce qu’on pourrait appeler un enfant précoce. Bien qu’il ne soit pas encore en âge de penser à la chose, le voici doté d’un formidable attribut difficile à dissimuler et qui déclenche chez les chastes femmes de son entourage les plus violentes des pulsions. Notre pauvre petit paysan se retrouve ainsi propulsé, bien malgré lui, dans des situations aussi lubriques qu’absurdes et embarrassantes… »
Petit Paul ou Grand Popaul finalement…
A voir comment ce récit sera traité car mettre en scène un enfant et des adultes sous un angle sexuel peut, à juste titre, susciter de nombreuses réactions indignées.

Le second ouvrage de lancement sera quant à lui consacré aux sex-toys.
Erika Moen et Matthew Nolan se passent ainsi en revue les différents modèles, les pratiques et positions recommandées, avec interviews, BD,… pour agrémenter leurs propos.

Anthony Roux

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